L’impact du COVID-19 sur les Universités Américaines.

Introduction : Présentation général

Arrivé en 2019 en France, le Coronavirus a bouleversé l’ordre mondial. Et les Universités Américaines, ainsi que le système scolaire supérieur américain n’ont pas été épargnés. Non seulement le passage de l’apprentissage physique à l’apprentissage en ligne du jour au lendemain a pu représenter un certain nombre de problèmes au sein des universités les moins préparées, mais plus que tout, les dégâts les plus importants sont d’ordres financiers. Et en effet, les économies mondiales ont dû faire face à la récession qu’a engendrée la crise du COVID-19.

  1. Flux de trésorerie

En effet, le challenge le plus immédiat reste la trésorerie. Le premier impact est dans le manque à gagner et la diminution des revenus. Places de parking, restaurants, ventes de vêtements. Ajouté à ça des dépenses imprévues parfois très importantes, avec les remboursements des frais notamment.  

2. Dettes des universités

Les universités peuvent également chercher d’autres moyens pour réduire leurs dettes. De ce fait, les universités agissent de manière proactive auprès des banques. Étant donné que pour une extension de crédit, une université doit apporter ses prévisions de trésorerie ainsi que son plan de réponse, le fait de prendre les devants auprès des banques peut témoigner d’une stratégie, et d’une réflexion vis-à-vis de sa situation financière pour respecter ses engagements.

En résumé, les institutions doivent continuer à surveiller les lois et les règles pour trouver d’autres sources de liquidités. Exemple notamment avec les prêts pour les Small Business Administration dont peuvent prétendre les universités.

3. En conclusion

En conclusion, et selon les sondages actuels, la crise du Coronavirus aurait donc plusieurs impacts négatifs sur le fonctionnement scolaire supérieur aux États-Unis et dans le monde entier en général. Les étudiants devront repenser leurs plans académiques en université, alors qu’historiquement, le nombre d’inscriptions pendant les crises majeures a toujours été plus haut que pendant les périodes moins troubles. De ce fait, les Universités devront prendre en compte ces deux facteurs pour les prochaines rentrées scolaires. 

Un scénario plus que probable serait que les parents ne pourraient pas ou pas assez aider leurs enfants financièrement pour couvrir les frais scolaires, en tout cas, moins qu’avant cette crise. Les modèles traditionnels utilisés pour prévoir la « fonte » des étudiants admis et la rétention des étudiants qui reviennent ne seront probablement pas aussi prédictifs dans le cycle actuel, ou pour plusieurs cycles à venir. 

Les universités devront donc repenser les aides financières, et les bourses pour leurs étudiants actuels et leurs nouveaux étudiants. Plus que ça, c’est tout un système qui devra être repensé : horaires, flexibilité géographique, exigences, charge de travail… dans le but de garder et d’accueillir de nouveaux cerveaux. 

4. Le côté sportif 

Dernières informations importantes à noter, les conséquences sur le sportif, et sur l’admissibilité. En effet, le COVID à créer une période d’arrêt pour nombre de sports, de divisions, et d’universités. La décision prise par la NCAA et par les autres divisions universitaires américaines a été d’ajouter une année supplémentaire d’éligibilité pour les joueurs ayant subi l’arrêt partiel des championnats dû aux COVID. La conséquence majeure de ce phénomène reste la naissance d’une « file d’attente » de joueurs et d’athlètes, et une concurrence encore plus grande pour les nouveaux candidats.